Étymologiquement, le mot procrastination vient du latin «pro» qui signifie «pour» et de «crastinus» qui signifie «ajournement». Il s’agit donc d’une habitude à remettre systématiquement à demain, une tâche ou une action à accomplir quel que soit le domaine : professionnel ou dans la vie quotidienne. Généralement la réalisation de la tâche est faite sous pression, à la dernière minute. Pour mieux comprendre le processus « procrastinatoire », et lutter contre la procrastination, il faudrait identifier les causes évoquées dans des études s’y afférant. Quelles sont les causes de la procrastination, ses conséquences et ses risques ?

Les causes de la procrastination

La procrastination, phénomène très curieux, trouve ses causes dans le psychique des individus. En effet, selon plusieurs études, la procrastination est fortement liée à certains troubles comportementaux :

Mentalité masochiste

Certaines personnes produisent mieux en situation de pression, quand l’alarme d’urgence signale rouge. Néanmoins pour s’en sortir, il faudrait quand même avoir des compétences organisationnelles suffisantes. Elles attendent donc toujours la dernière minute pour se mettre à l’œuvre.

Impulsivité : c’est la cause retenue comme étant la plus corollaire à la procrastination

Elle se caractérise ici, par un manque de planification mental, absence de préméditation ou d’anticipation. Les personnes impulsives ne peuvent pas anticiper un programme de réalisation, car elles ne peuvent pas prendre en compte les consignes positives ou négatives d’une action. Elles ne peuvent pas se concentrer sur une tâche sans être distraites. Ainsi, le manque de persévérance conduit systématiquement à la procrastination.

Anxiété

Les personnes sont dans un état de peur, de crainte vis-à-vis d’une situation future à laquelle, elles attendent des réponses négatives. C’est donc un état psychologique émotionnel propice à la procrastination.

Manque de confiance en soi

Le manque de confiance en soi contribue largement à la procrastination. Car, en effet, une faible estime de soi engendre chez certains individus la peur de l’échec. Ils se disent toujours qu’ils ne sont pas capables, ou à la hauteur d’une telle réalisation.

Les conséquences liées à la procrastination

Connaître les conséquences de la procrastination peut aider les procrastinateurs à remédier à cette tendance psychologique. Les conséquences de la procrastination peuvent être néfastes sur le plan professionnel, social, voire sanitaire. En effet, la procrastination engendre :

  • un stress et une angoisse permanente pouvant avoir des répercussions sur votre santé ;
  • un sentiment de culpabilité naissant du processus de procrastination. On finit par avoir une baisse de l’estime de soi.

La procrastination peut créer un jugement social lié à la fuite de vos responsabilités. Vous pouvez aussi être l’objet d’une stigmatisation, car le trouble peut être interprété par votre entourage comme de la paresse ou un manque d’ambition.

Sous le plan économique, la procrastination est une réelle perte de productivité qui peut conduire au licenciement professionnel. Elle est très mal vue, car nous sommes à une ère ou la course à la productivité des entreprises est en plein essor. Dans la lutte contre la procrastination, une auto discipline s’avère être efficace !

Je vous invite à lire ces quelques astuces pour lutter contre la procrastination.